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Euralille 3000, Lille (59)

DATES CLEFS
Démarrage de l'étude 2012
Plan Guide 1 juillet 2013
Plan Guide 2 septembre 2020

MAîTRISE D’OUVRAGE
SPL Euralille

COTRAITANTS
Alfred Peter : paysagiste
MA-GEO géomètre : Bureau d'études génie urbain
EGIS Bâtiments Nord : Bureau d'études structure
EGIS Bâtiments Nord : Bureau d'études mobilité
ELEMENTS Ingenieries : Bureau d'études environnement

SURFACE
75 Hectares
345 000 m²

CHEF DE PROJET
Quentin GERARD

PHOTOS
Maxime Delvaux

VISUELS
Saison Menu & Associés
KeurK (Olivier Riauté)

Le quartier Euralille est né début des années 90, à l’arrivée de la ligne TGV pour faire de Lille un nœud d’échanges entre Paris, Bruxelles et Londres. Selon le plan d’urbanisme de Rem Koolhaas, des immeubles aujourd’hui emblématiques de la dynamique économique de l’euro-métropole ont été érigés sur et autour de la gare Lille Europe. Les flux multimodaux se sont intensifiés et les prévisions tablent sur une augmentation considérable à court terme. Euralille ne se résume pas à un projet économique et infrastructurel, c’est aussi un véritable projet de ville : le quartier accueille des logements, des services de proximité, des équipements métropolitains de loisirs, de congrès, de commerces...

En 2012, l’agence Saison Menu a été retenue par la SPL Euralille pour établir un nouveau plan directeur urbain du quartier. Pour livrer ce Master Plan, la vitalité du site, la qualité de son urbanisation et le potentiel d’optimisation pour l’ensemble de ses usages ont été évalués à l’aune de la multiplicité d’expériences croisées.

Depuis 2012, le plan guide Euralille 3000 Intensification a été suivi par tout un corpus d’études, de projets et de réalisations, qui ont changé le quartier à bien des égards. En quelques années, de nouveaux bâtiments ont poussé dans les interstices, l’espace public entre les deux gares a été réaménagé pour offrir un sol continu aux piétons, le plan de circulation a été réorganisé pour changer la desserte des gares... En parallèle, les attentes et les usages ont continué d’évoluer, plaçant notamment l’enjeu environnement en première ligne. Si les principes fondateurs restent les mêmes, l’ordre de priorité des actions est réévalué pour concevoir un nouveau paradigme :
> Donner la priorité aux mobilités douces, à l’échelle du piéton et du cycliste.
>Remanier les infrastructures de transport pour gagner en efficacité.
>Faire gagner du terrain au paysage et à la biodiversité sur le minéral.
> Insérer la mixité programmatique des logements entre les bureaux pour lutter contre l’effet «ville morte» les soirs et week-ends.
> Animer les espaces publics et les rez-de-chaussée pour redonner place à la rencontre, à l’échange et à l’expérience sociale, culturelle, artistique ou sensorielle.


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